Le Reading Festival

Le 29 août, j’ai eu l’occasion d’aller au Reading Festival, situé à une petite demi-heure d’Oxford pour voir Metallica, accompagnée de quatre collègues du Mari. Compte rendu en quelques points d’une journée démente.

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  • Arrivés sur place, on se demande si nous nous trouvons bien à un festival, ou si nous sommes dans un parc d’attraction, puisqu’on se fait accueillir par un stand géant de Guitar Hero et diverses attractions à sensations fortes. Ça en jette déjà plein la vue. Je m’excuse par avance car je n’ai pas vraiment pris de photos, j’avais uniquement mon téléphone et une batterie à moitié chargée…IMG_20150829_203858
  • Le site officiel ne propose pas de programme officiel, ce qui est très handicapant pour préparer correctement la journée, car je ne savais pas si je saurais voir tous les concerts que je voulais voir, à savoir Gojira, Ghost et Metallica. En farfouillant sur internet, j’ai trouvé deux programmes contradictoires. Super… Si vous désirez la programmation officielle, celle-ci est vendue sur place pour la modique somme de 10£. Ce qui équivaut à douze mini-churros, ou à trois chargements pour votre batterie de téléphone. Je vous laisse deviner ce que le groupe a préféré prendre ^^

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  • Leur (très onéreux) programme n’a même pas été respecté. En effet, un groupe a été ajouté pour une raison obscure, ce qui a eu pour conséquence de repousser Gojira (dont j’ai raté la moitié) et Ghost (que j’ai totalement loupé). Joie.
  • Heureusement, les deux premiers points ont très vite été oubliés au profit d’une ambiance de feu ! Nous avons un aperçu de la jeunesse anglaise dans des séries comme Skin ou As if (Et alors ?), qui présentent un univers d’un hédonisme transcendant : alcool, drogue, sexe, insouciance presque naïve. La réalité ne se limite pas uniquement à ce stéréotype, même si la drogue et l’alcool étaient présents (genre les mecs prennent leur cocaïne comme ça, pump it up hein, assumons). Ainsi, sans qu’ils ne soient forcément tous débauchés, j’ai pu voir une foule de jeunes libres, extravertis, tatoués, piercés, aux looks pailletés/fluos/improbables (ici —en Angleterre— tout le monde accepte tout), s’évadant au rythme de la musique ; bien plus qu’à n’importe quel festival belge où j’ai pu aller. L’ambiance était déjantée, décalée et suffisait à sublimer n’importe quel groupe qui passait. J’ai pu découvrir Alexisonfire, Royal Blood et Bring Me The Horizon. Le public connaissait par cœur les paroles des chansons de tous les groupes, il chantait, il pleurait, il hurlait, en soulevant un jeune homme en chaise roulante pour qu’il puisse mieux voir. Ça m’a fait vibrer !
  • Pas de place ici pour le crowd surfing, c’est formellement interdit et tant mieux, parce qu’il n’y a rien de plus pénible en concert que de devoir en permanence vérifier derrière soi si on doit attraper un abruti individu qui a décidé de se faire porter par le public.

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  • Après leur entrée habituelle fracassante, Metallica a joué 2h10, soit un concert complet. Le son était irréprochable (sublime Unforgiven ♡). Je ne sais que dire de plus, si ce n’est que c’est un groupe qui vaut vraiment le coup d’être vu en live, qu’ils sont loin d’être « vieux » et que j’ai pris mon pied du début à la fin 🙂
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Photographer: Jen O’Neill

Verdict :  je me suis éclatée. Oui, c’est cher (70£ la journée tout de même) et oui, j’ai été extrêmement déçue de rater Ghost, mais je venais principalement pour Metallica et j’ai pu découvrir de chouettes groupes. J’ai été très impressionnée par la qualité sonore et par l’atmosphère ambiante. L’année prochaine, si le festival propose un nom aussi alléchant, j’y retournerai sans la moindre hésitation.

Aestra